Un des premiers principes de l’architecture bioclimatique est le soin apporté à l’implantation de la construction pour tirer des avantages naturels d’un emplacement.

Si terrain en pente, il est possible de tirer parti de celui-ci en enterrant une partie de la maison.Cela permet de réduire les pertes énergétiques liées au climat.En effet, le vent est à l’origine de déperditions thermiques importantes sur les façades exposées.Une maison peut s’en protéger à l’aide du relief du terrain, de la végétation, mais également grâce à sa forme.Les toitures basses détournent le vent et la compacité d’une construction permet de minimiser la surface d’échange avec le milieu extérieur.

Une construction neuve avec une façade sud largement vitrée, donc ouverte et exposée permet de profiter des apports passifs gratuits (lumière et chaleur).De plus, si cette façade s’étend sur une belle longueur, cela lui permet de suivre la quasi-totalité de la course du soleil.

Le soleil est une vrai source de chaleur et d’économie pour votre maison neuve quand on sait le canaliser.La lumière est facile à contrôler et l’ensoleillement est maximal en hiver et minimal en été. En hiver, le soleil bas (+ ou – 17°) pénètre profondément dans la maison tandis qu’en été, le soleil plus haut (+ ou – 60°) pénètre moins profondément. Le rayonnement solaire s’accompagne de chaleur, cet apport supplémentaire est très agréable en hiver, mais peut devenir gênant en été en raison des phénomènes de surchauffe.

De même, prévoir sur la construction de beaux débords de toit permettra de bloquer ou moduler les entrées lorsque le soleil tape trop fort

La RT2012 pose comme obligation pour un constructeur de maisons individuelles un ratio de surfaces de parois translucides égal ou supérieur à 1/6 de la surface habitable..Elle entend favoriser l’apport de lumière en toutes saisons, les fenêtres de grandes dimensions, portes- fenêtres et autres baies vitrées sont également devenues des principales sources d’énergie passives à moindre coût des logements modernes.

Il est intéressant de savoir que chaque surface verticale exposée au sud reçoit 4 à 5 kWh par m² par journée ensoleillée, même en plein hiver sous nos latitudes.En tenant compte du facteur solaire de la vitre (la quantité d’énergie qui traverse effectivement le double vitrage) et, d’autre part des déperditions liées à cette surface vitrée, c’est, en net, 1,6 à 2 kWh par m² par journée ensoleillée qui pénètrent à l’intérieur de la construction. Un radiateur d’appoint fonctionnant quasiment gratuitement, en particulier en demi saison quand la différence de température extérieure-intérieure est modérée. Les premiers centimètres de revêtements du plancher bas (carrelage, parquet…) absorbent directement une partie de ce rayonnement solaire, le reste chauffant l’air intérieur qui va normalement s’orienter vers les pièces froides de la maison.

Les parois intérieures à forte inertie thermiques (murs à isolations extérieures, cloisons, murs de refend, planchers inter-étage…), absorberont les calories, surtout si elles reçoivent directement les rayons incidents du soleil.Elles restituent progressivement au milieu ambiant l’énergie stockée dans les heures suivantes, lissant ainsi les variations de températures (inertie quotidienne en hiver).

De même, la végétation permettra également de protéger la maison d’une surchauffe grâce à l’ombrage des arbres conservés et intégrés à la terrasse. Les dispositions prises pour le confort d’hiver ne doivent pas se transformer en une source d’inconfort en été!

Pour les constructeurs de maisons neuves, un Bbiomax et cmax, modulée selon les régions et les altitudes.Ainsi, pour une construction BBC, la loi définit un « Bbiomax », un besoin en énergie du bâti, à partir duquel on va définir une « Cmax », une consommation maximale d’énergie primaire. Cette consommation est de 50 kWh/m²/an, modulée selon les régions et les altitudes. Elle doit être suffisante pour le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le refroidissement, l’éclairage et les auxiliaires (ventilateur, pompe). Le générateur de chaleur doit donc être capable de répondre à tous ces besoins avec un niveau de puissance maximale très faible, accaparé en grande partie par la production d’eau chaude sanitaire.

Outre son rôle évident d’intégration paysagère et une certaine contribution à la biodiversité,une construction de maison individuelle avec une toiture végétale présente de nombreux atouts.

Il s’agit par exemple d’une protection contre les chocs thermiques (température entre le jour et la nuit ou lorsqu’une pluie froide tombe sur une toiture chaude), permettant une réduction des variations de température jusqu’à 40%.

L’inertie thermique apportée par la toiture végétale sur la construction permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. Un goudron ou une membrane de toiture exposée au soleil peuvent atteindre une température de 65°C alors que la même membrane recouverte de vegetaux demeure à une température de 15 à 20°C.

La température de la toiture influence la température intérieure de votre construction et donc les besoins en climatisation.

Parallèlement à la construction de votre maison, vous avez l’obligation d’assurer l’assainissement de celle-ci, soit par un raccordement au réseau public d’évacuation d’eaux usées, soit par un assainissement non collectif en l’absence de réseau public. Des dispositifs d’assainissement non collectif et pérennes doivent être mis en place afin de préserver la qualité des eaux et des milieux aquatiques et notamment d’éviter les risques de contamination et de pollution..

Avant tout démarrage des travaux, une étude de filière, réalisée par un bureau d’étude est indispensable pour définir l’installation adaptée à votre terrain et à votre habitation. Cette étude doit être obligatoirement validée par le service public d’assainissement non collectif (SPANC)

La qualité des travaux et le choix des matériaux sont fondamentaux pour le bon fonctionnement et la durabilité de votre assainissement. Le constructeur de votre maison peut se charger de ces travaux.

Toute modification des préconisations de l’étude de filière au moment des travaux engage la responsabilité de l’entreprise.

L’entretien régulier de l’installation est indispensable pour le bon fonctionnement et la pérennité de l’installation.

A toutes les étapes, le Service Public d’Assainissement de votre commune vous accompagne (contrôle de conception, contrôle de bonne exécution, contrôle de bon fonctionnement et d’entretien)

Avec l’arrivée des constructions BBC, les fabricants ont mis de gros moyens de recherche et de developpement sur ces systèmes, entraînant une baisse des coûts sensibles.

Aujourd’hui, ce type de chauffe-eau se trouve dans une fourchette de prix de 1500 à 3000€ pour les modèles hauts de gamme, soit une baisse de 50% en quelques années.

Le chauffe-eau thermodynamiquefonctionne en mode pompe à chaleur jusqu’à une température clémente de l’ordre de +7°C. En deçà, c’est la résistance électrique quui chauffe l’eau par effet joule comme pour le chauffe-eau électrique.

Le constructeur doit porter une attention particulière à l’endroit ou sera installée le chauffe-eau thermodynamique.Il est préferable de l’implanter dans un volume protégé où peuvent se récupérer des calories habituellement perdues : garage,buanderie,local non chauffé tempéré.

Si la température de l’air est ainsi maintenue à 12 ou 15°C à minima alors le COP annuel sera plus proche de 3 que de 2 si le chauffe-eau est installé dans un endroit où la résistance électrique est sollicitée.

La réglementation thermique date des années 1974. Depuis cette date, les constructeurs de maisons individuelles sont dans l’obligation de réduire régulièrement les consommations énergétiques  des bâtiments. Ainsi, en 40 ans, celles-ci ont été divisées par 10!

Une construction RT 2012 ( réglementation thermique) qui remplace désormais depuis le 01 01 2013 les constructions de maisons BBC ( ancienne norme) ne doit pas dépasser 50 kwh d’énergie primaire par an et par mètre carré (dans nos régions). Avant l’arrivée des constructions BBC puis RT 2012, ce chiffre tournait plutôt autour des 150kwh.

C’est l’amélioration de la qualité du bâti associée à la qualité de mise en oeuvre du constructeur qui explique ces excellents résultats.

L’isolation renforcée, les rupteurs de ponts thermiques, la perméabilité à l’air… Autant de moyens pour réduire les déperditions de chaleur et limiter les besoins de chauffage.

De même, un constructeur de maison doit être sensible à la notion de « chantier propre ». Le recyclage des déchets devient donc une priorité au regard de la réglementation thermique. Des bennes spécifiques sont désormais installées sur les chantiers. La récupération des plastiques d’emballages, du bois, du carton et même des déchets industriels est devenu une nécessite.

Une maison qui se dit écologique doit naturellement vous garantir un intérieur le plus sain possible. Avec la RT 2012, toutes les maisons neuves sont étanches à l’air, ce qui empêche la pollution d’entrer. La VMC (ventilation mécanique contrôlée) est spécialement étudiée pour assurer le renouvellement de l’air et la lutte contre l’humidité.

La conception bioclimatique. Un constructeur de maisons BBC ou maintenant RT2012 prend en compte l’orientation, le niveau d’ensoleillement et d’exposition aux vents du terrain constructible. La gestion du soleil est essentielle dans cette approche. Il faut profiter de ces apports caloriques gratuits ainsi que de sa lumière naturelle. Avec la RT2012, les ouvertures extérieures doivent représenter 1/6 de la surface habitable. Mais surtout, elles devront être disposées afin d’optimiser les apports solaires.

Pour être écologique, il faut avant tout être responsable. Consommer moins d’énergie ne suffit pas. Il faut surtout consommer mieux. La RT2012 est claire sur ce sujet puisqu’elle impose aux constructions neuves d’utiliser au moins une énergie renouvelable. Le chauffe-eau thermodynamique est l’une des solutions les plus plébiscitées par les constructeurs. En effet, les constructions BBC n’imposaient pas l’utilisation d’une énergie renouvelable mais avec la RT2012 un constructeur de maisons neuves doit au moins en utiliser une . Le chauffe-eau thermodynamique est constitué d’une petite pompe à chaleur et d’un volume de stockage et permet de chauffer l’eau chaude sanitaire. Le chauffe-eau solaire est une autre alternative. Au niveau du chauffage, le poêle à bois ou à pellets restent appréciés et rentrent dans les critères requis de la norme RT2012. En installant des panneaux photovoltaïques sur votre toit, vous pourrez produire de l’électricité.

La maison écologique s’inscrit pleinement dans son époque. Afin d’aider les particuliers à mieux gérer leurs dépenses  énergétiques, les constructions Rt2012 imposent la présence d’un dispositif de mesure des consommations par usage. Elles deviennent intelligentes, par exemple pour éviter les gaspillages électriques, la lumière se déclenche et s’éteint toute seule grâce à des détecteurs de présence. Les stores ou les volets roulants se déplient eux automatiquement en fonction du degré d’ensoleillement.

Un client parle de nous sur un Forum :
Construction Ossature Bois à Pornic

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L’idée de cette proposition de loi ( François Brottes Président de la Commission des Affaires Economiques de l’Assemblée Nationale, à l’origine de ce projet) est d’économiser l’énergie en incitant les consommateurs à la sobriété énergétique, et ce afin de neutraliser la hausse des factures, sans porter préjudice à la consommation de base indispensable.

Moins polluer, mieux consommer, les objectifs sont aussi de mieux investir, de réduire les prix liés aux besoins essentiels et de responsabiliser tous les acteurs.

Par ailleurs, l’énergie étant un bien essentiel, il faut que les ménages modestes y aient aussi accès.C’est pour cela que ce texte prévoit que tous les ménages en situation de précarité énergétique bénéficient d’une forme de soutient.

C’est un dispositif unique au monde, à la fois simple et personnalisé.Il concerne pour l’heure les énergies en réseaux, à savoir l’électricité, le gaz et la chaleur, qui desservent les résidences principales des particuliers.

Le texte instaure un forfait de base, personnalisé à l’aide de quatre critères : le nombre de personnes qui occupent le logement concerné, leur âge, la zone climatique et le mode chauffage. Les trois premières données sont connues, la quatrième de même que certains usages spécifiques sera indiquée sur la déclaration d’impôts.

Trois niveaux de bonus-malus seront ensuite appliqués au forfait de base, correspondant à trois niveaux de consommation d’énergie. Un niveau « basique », un niveau dit « de confort » et un niveau dit « de gaspillage ».

Ces bonus-malus, dont le niveau sera fixé chaque année par le ministère de l’Energie, seront appliqués par les fournisseurs d’énergie sur la facture des clients.

Parmi ces clients, ceux auxquels des malus seront appliqués ainsi identifiés comme potentiels « sur-consommateurs », seront contactés pour envisager d’éventuels travaux d’isolation. Les modalités de mise en oeuvre et d’accompagnement de ces travaux seront précisés lors du débat sur la transition énergétique. Le malus constitue un signal pour accompagner les mesures à prendre pour économiser l’énergie, le bonus vient rémunérer l’économie d’énergie.

L’image du plancher chauffant à été ternie par la haute température dans les années 1970.

Dans les bâtiments sans isolation, le sol a été porté jusqu’à 35° pour essayer de chauffer les volumes habitables. Aux erreurs de conception et problèmes de fiabilité s’ajoutait un inconfort thermique, avec des sensations de jambes lourdes, des problèmes vasculaires et des maux de tête sous l’effet de la forte chaleur.

Désormais, avec une température maximale superficielle au sol de 28° (Arrêté Ministériel du 23 juin 1978) et des réseaux plus denses de circulation qui offrent une meilleure répartition de la chaleur, ce mode de diffusion de chauffage s’avère économique et confortable.

L’effort porté aujourd’hui sur la réduction des dépenses énergétiques nous imposent de revoir une grande partie des matériaux de construction ainsi que leur mise en oeuvre. Aussi, nous devons en permanence nous adapter aux nouvelles normes en trouvant les meilleurs compromis pour limiter les coûts de construction.